Le travail est au cœur de l’actualité. Outre la loi El Khomri, qui suscite débats parlementaires et défilés dans la rue, il marque les politiques gouvernementales, entre lutte contre le chômage, «flexisécurité», formation en alternance, etc. Il marque aussi la vie, et un récent sondage de l’Ifop (fin avril) indiquait que 75 % des Français interrogés se déclaraient heureux dans leur travail. Et pourtant : les cas de burn-out, de surmenage, se multiplient et la médecine du travail constate un accroissement du «mal-être professionnel ».

Un salarié heureux… et performant

Le bien-être au travail est aujourd’hui devenu une priorité pour certaines entreprises, qui engagent des actions au profit de leurs collaborateurs. Car un salarié heureux est un salarié performant.

Pour répondre à cette tendance, une grande journée professionnelle consacrée au bien-être au travail est organisée le 16 juin à Agen. Axée sur l’amélioration des performances des entreprises, elle cible les dirigeants, les DRH, les responsables des CHSCT, les chefs de service des administrations, etc., du Grand Sud-Ouest. Cette journée d’information – avec colloques et tables rondes animés par des experts – vise à dégager des plans d’action, intégrés ensuite aux stratégies d’entreprise. Plusieurs «poids lourds» régionaux ou nationaux se sont déjà inscrits à cette journée, tels que Upsa, Gifi, les Vignerons de Buzet, la CCI de Lot-et-Garonne, la Matmut, l’Afnor, etc.

Cette journée vise à générer un cercle vertueux. «Les chiffres et les retours d’expériences sont là, explique Gilles André, organisateur de cette journée et responsable du centre de congrès d’Agen. Il y a bien un lien direct entre l’engagement des collaborateurs, leur adhésion aux missions et valeurs de l’employeur, et la productivité de l’entreprise ou de l’organisme. Au-delà du bien vivre ensemble, et des enjeux compris et partagés, il y a la reconnaissance de la place de l’homme dans le fonctionnement et le management des organismes et entreprises. Le bien-être au travail est aujourd’hui plus qu’une tendance : c’est un vrai élément stratégique. Cela vaut la peine de s’y mettre. Pour la qualité de vie au travail des hommes, et pour les résultats économiques obtenus. Selon l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, le stress est à l’origine de 50 à 60 % des journées de travail perdues. Le coût est estimé à 20 milliards d’euros par an pour l’Europe ; 3 milliards par an pour la France !»

Quels modèles à suivre ?

Le 16 juin des exemples de «bonnes pratiques» déclinées dans des services publics et des entreprises privées, des plans d’action bien être et qualité de Vie au travail mis en œuvre depuis dix à quinze ans et donnant des résultats probants, seront présentés aux congressistes inscrits.

À noter que cet événement se situe dans le cadre de la semaine nationale pour la qualité de vie au travail (du 13 au 17 juin). À ce titre, la ministre Myriam El Khomri viendra clore cette journée organisée au centre de congrès d’Agen.

Journée professionnelle du bien-être au travail, le 16 juin de 9 heures à 18 heures au centre de congrès d’Agen. Renseignements et inscriptions au 05 53 48 49 53 ou www.journee-bienetreautravail.fr

S.Bo.
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