L’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu cette semaine le burn-out comme un phénomène lié au travail. Dans la série des phénomènes liés au travail, un terme a récemment fait son apparition : le brown out. Cette pathologie, contrairement au burn-out, n’est pas liée non à une surcharge de travail.  Il serait plutôt question d’un manque de sens de ce dernier.

Le “brown out”, c’est quoi au juste ?

La traduction littérale de l’anglais du terme brown-out est “baisse de courant“. Ses symptômes peuvent être plus ou moins forts, et se traduisent le plus souvent par une baisse d’énergie, une fatigue, un manque de motivation, de la tristesse.

Le phénomène est peu étudié en France. On parle ici de désintérêt des travailleurs vis-à-vis leur entreprise, leurs missions, d’un manque à combler dans l’accomplissement professionnel des salariés. Les collaborateurs sont lassés de leur emploi et n’en voient plus le sens. Cela peut aussi survenir lors d’une restructuration de l’entreprise, d’un changement de poste, etc…

Les symptômes du brown out :

Comme mentionné précédemment, les symptômes du brown out se caractérisent de diverses façons : la tristesse, l’insomnie, les excès de colère…les symptômes du brown-out peuvent s’apparenter à ceux de la dépression, mais sont liés directement au manque de sens éprouvé par la personne en question lors de l’activité professionnelle.

Le brown out… c’est l’affaire de tous ?

Bien que personne ne soit à l’abri du phénomène, certaines populations sont plus à risque, par exemple les salariés effectuant des postes à faible valeur ajoutée. Le brown out touche des individus de toutes les générations, même si les jeunes appartenant aux générations Y et Z sont plus enclins à changer le travail ou à prendre le large lorsque leurs aspirations se résonnent plus avec l’entreprise pour laquelle ils travaillent !

Que faire si l’on ressent un vide, un manque de sens au travail ?

Quoi que complexe à traiter, il existe des solutions pour le brown out. Tout d’abord : permettre à la personne concernée par le phénomène de s’exprimer sur le sujet, afin d’éviter l’isolement et le développement de pathologies plus graves. L’environnement social et familial peut donc faire une différence : mais aussi les professionnels de la santé, médecins, médecins de travail, psychologues, etc.

Parfois, les activités sportives et ludiques, dans le cadre du travail ou non, contribuent à améliorer le sentiment de confiance et d’épanouissement des personnes souffrant de brown out.

Comme le phénomène s’inscrit dans le cadre de la motivation et du sens donné au travail, un changement de poste ou de service, lorsque possible, est à explorer !